Le voyage en Turquie. Deuxième volet de la saga cinématographique qui vous emmène cette fois-ci de Istanbul à l’extrême-orient turque à bord de l’infatigable berline allemande et de ses occupants (infatiguables eux-aussi). On va pas vous faire de résumé, tout est dans le film, alors mettez vos babouches, servez-vous un thé bien chaud et un Iskander Vogt bien rôti, fumez un bon paquet de clopes et montez le son de vos appareils audiovisuels.
Retour rapide sur un samedi matin du mois de mars 2013: Genève, haut-lieu de la paix dans le monde, des manufactures horlogères et du salon de la jante alu. Un aéroport de Cointrin aux allures de clinique des bras cassés, avec dans le rôle des bras, jambes et nez cassés, la moitié de la population anglo-saxonne sur le retour au pays, boitillant dans le hall central, ramenant comme souvenirs à la famille, non pas de coucous mécaniques, Saint-Bernards en peluche ou quelques autres attrape-poussières, mais des jolies béquilles toutes neuves facturées au tarif de nuit un dimanche de jour férié, des coups de soleil estampillés “swiss quality” UVA à Z, coloris “écrevisse au court-bouillon”, qui, à défaut de les faire ressembler à Jean Troillet, attestera de leur visiblement trop longue exposition au soleil de Verbier. Et nous là-dedans, on part pour la Turquie et on a eu le plus beau des cortèges de carnaval.
C’est ensuite en attente du décollage, au cours d’un exposé d’Estelle sur le dispositif anti-hérons révolutionnaire mis en place par l’aéroport pour faire fuir les volatils du tarmac, qu’on nous annonce un petit ennui technique: un moineau astigmate ayant pris le turboréacteur de l’appareil pour nichoir s’est vu passer rapidement de l’état ornithologique à matériel de rembourrage pour coussin. Un contrôle technique s’avère nécessaire. Le retard sera minime. Escale à Zurich, juste le temps d’admirer nos cimes enneigées par le hublot et de constater que les Alpes sont effectivement mieux rangées du côté suisse-allemand. Le Röstigraben, c’est pas culturel, c’est géologique.
Et ce sont enfin les portes coulissantes de l’arrivée principale qui s’ouvrent sur la première image d’Istanbul…
Merci au papa à Estelle, à l’oncle à Arnaud, à nos potes (P love, Dylan T., Steve DC, François Sport, Loic P, Leo F., Mitch VA, Alby V, Laure G., Serge N.), à toute toute la Cause Crew, la famille GCC, nos familles et vous.
Avec amour, bon hiver, plein de neige poudreuse, de raki et de bonne humeur.
Teşekkür ederim küçük tatlım.