We Skate in Iran

    We Skate in Iran
    The rise of the iranian skateboard scene
    A film by Benjamin Aryani
    In collaboration with TSixty and We Ride in Iran
    Produit par Cause

    Cause presents its latest documentary production, We Skate In Iran, a film about the rise of skateboard culture throughout modern Persia’s cities. As a derivative of the larger We Ride in Iran ongoing project, it was born from a collision between the swiss collective and Tsixty, one of Tehran’s major skate crews. Through the eyes of young iranian director Benjamin Aryani, it relates how popular such a western trend has become in Iran, and its path toward acceptance. For even though the skate scene remains relatively underground there, moral and ethical resistence has considerably lessered throughout the years. Benji sends a message to all iranian skaters to join forces and work together for the sake of their common passion. His footage promises to satisfy as much the curiosities of non-skaters as of non-iranians, revealing an authentic and truthful insight into a social reality so commonly baffled by false perceptions.

    Cause annonce la sortie prochaine du documentaire We Skate in Iran, un film sur l’essor de la scène skate en Iran réalisé par Benjamin Aryani. La production se développe dans le sillage du projet continu We ride in Iran, axé plus largement sur la promotion de la culture de la glisse à travers le pays des Mollahs.

    Depuis le début des opérations, Benji se trouve régulièrement impliqué dans les évènements ride entrepris par Cause à Dizin, partageant ses compétences autodidactes relatives à la prise de vue et au montage audiovisuel. Et tout comme ses compaires de l’univers du ski et du snowboard, il brule du désir de raconter le développement et la popularisation en Iran de sa propre passion, le skateboard.

    Lors d’un de ses nombreux voyages à Téhéran, l’équipage Cause débarque en compagnie des membres de la Faust Skate Company. En collaboration avec la communauté locale sous l’insigne du collectif Tsixty, ils prennent part à l’organisation d’une skate jam dans le quartier Javan Mardan au coeur de la capitale. En découlent une vidéo retraçant les moments fort de l’event, et un engouement prometteur de futures associations.

    Une idée de documentaire voit le jour. La perspective de raconter le parcours d’acceptation de la vibe skate à travers les villes iraniennes au cours des dernières années, et son évolution jusqu’aujourd’hui. Car si le skate en Iran reste relativement en mode underground et encore aléatoirement toléré, la population s’y habitue peu à peu en relâchant sa résistance face à ces tendances occidentales. On assiste du coup à la possibilité pour le graffiti, le parkour et le skate de s’organiser en scènes locales, sans trop de craintes d’oppositions morales et gouvernementales. Les réseaux sociaux le confirment, la mode a pris depuis 3-4 ans des proportions épatantes

    Benji a l’avantage d’avoir été parmi les premiers à pouvoir se munir d’une caméra pour documenter l’avènement de cette jeune génération. Il ne lui restait plus qu’à exploiter son sens accru de l’initiative qui l’a toujours habitué à tout faire lui même, combiné à sa faculté à savoir prendre du recul en adoptant une vue d’ensemble de sa situation. Sa vision se concrétise en un long métrage basé sur les personnages ayant participé au premier plan à la fondation autonome du mouvement skate en Iran.

    De par son travail, Benji aspire à contribuer à un phénomène fédératif qu’il espère entendre résonner à travers tous les réseaux de son activité de prédilection: un appel à se regrouper, à s’associer, à s’unir pour un recroisement de forces, lancé à tous les skateurs du pays. Il destine cependant aussi son film à un public tant non-skateur que non-iranien, livrant un document qui promet de satisfaire les intérêts de tout curieux, forçant un regard positif sur les modes de vie et la réalité sociale en Iran. La vérité pour contrebalancer les opinions faussées. Une image réelle, donc, accompagnée naturellement de ses nuances rebelles…

    texte: P. von Arx

    photos: Salar Mofidi