Projet: Film de Présentation
Team Cause: Adrian Meredith
Client: RAYFORM™

Notre agent Adrian Meredith prête une nouvelle fois la subtile précision de son regard de documentariste au bénéfice d’un projet inauguré sous l’emblème de l’EPFL: SOL.ID, une installation permanente établie au Rolex Learning Center sur le campus de l’école polytechnique.

Le projet exposé consiste en une série de 4 plaques métalliques réfléchissantes disposées sous la structure curviligne du bâtiment architectural faisant miroiter à la lumière du soleil des portraits de différentes figures fondatrices de la technologie et des sciences modernes sur la voûte inférieure de celui-ci:

SOL.ID a été conçu dans le cadre des activités de RAYFORM™, une start-up spécialisée dans l’intégration d’une technologie de redirection de la lumière développée par le laboratoire LGG sous la direction du professeur Mark Pauly et avec l’appui notable de Romain Testuz et Dr. Yuliy Schwartzburg.

Sollicitant une interaction entre spécialistes issus de différents ateliers techniques de l’EPFL, ce projet fascinant concrétise une collaboration visionnaire des savoirs humains où la volonté, l’inventivité et l’intelligence sont parvenues à dompter un phénomène naturel complexe pour un épatant aboutissement à la portée de tous les regards.

Le défi relevé par les chercheurs suscite un véritable émerveillement: prenant comme point d’ancrage le principe de la réflexion optique – et plus particulièrement des caustiques, ils se sont efforcé de comprendre comment façonner une matière tri-dimensionnelle de manière à ce que les rayons reflétés sur celle-ci soient redirigés en projetant des images prédéfinies, maîtrisant ainsi les effets de concentration et dispersion hétérogènes de la lumière impliqués par le phénomène.

Pour mettre en oeuvre cette “imagerie caustique”, ils ont dû concevoir un algorithme permettant de contrôler avec grande précision les reflets en fonction de la courbure des surfaces des plaques, avant d’user d’une minutie tout aussi infime au moment de la confection des miroirs. Et tout ceci sans oublier de tenir compte de l’évolution de la position du soleil dans le ciel au cours des saisons: celle-ci influant la mise au point des images projetées, les chercheurs ont en effet fait en sorte qu’au moins un portrait soit clairement visible à tout moment de l’année!

Nous vous recommandons vivement d’aller découvrir tous les détails de cette magie moderne en vous rendant aussitôt sur le site de RAYFORM™, l’occasion de contempler l’étendue des implications interactives en jeu, d’absorber les notions physiques et technologiques concernées, de saluer l’effort d’innovation requis et surtout de rêver sur le potentiel futuriste que promet une telle production.

Merci à Adrian pour l’achèvement de son travail de réalisation et de montage sur cette vidéo qui, présentant une série d’interviews claires et concises pertinemment entrecoupées des séquences illustratives adéquates, parvient à capturer et maintenir en éveil l’intérêt du spectateur quant à son sujet: une haute intuitivité, une ostensible aisance avec son matériel et son support, une esthétique de l’image bien balancée, une narration efficace, et surtout une infaillible assiduité se sont à nouveau combinées ici pour un résultat de premier choix.

SOL.ID

Realisation:
Romain Testuz – LGG, Rayform, EPFL
Dr. Yuliy Schwartzburg – LGG, Rayform, EPFL
Prof. Mark Pauly – LGG, Rayform, EPFL
Design consulting:
Sony Devabhaktuni – ALICE, EPFL
Dieter Dietz – ALICE, EPFL

Fabrication consulting:
Alfred Thomas – ATPR, EPFL
Claude Cheseau – ATPR, EPFL

SOL.ID est un projet soutenu par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (FNS).

Prises de vue additionnelles: Alain Herzog, Jamani Caillet

En quête d’inspiration sur comment occuper votre début de soirée demain ou votre samedi après-midi? Allez donc voir du côté du Flon si on y est: les lausannois de la marque de vêtements PRISM occupent l’espace DémArt pour présenter la fraîcheur de sa toute nouvelle collection: #OverThePeak:

“…fruit d’une réflexion sur la Suisse et et ses sommets. Pièces fabriquées à base de tissus techniques, de lainages de qualités ont été revisité pour offrir une collection riche et surprenante.”

Au programme: apéro, street food items par La cantine du 56, ambiance sonore par Adolpho et Franky. Ca promet définitivement du bon chill, faut pas rater ça!

Espace DémArt
Côtes de Montbenon 17
Lausanne
T. 079 243 29 27 /// 079 563 47 73
Horaires : ve 23.10 17h00 – 22h00 et sa 24.10 11h00 – 17h00

Salam Azizam est un court métrage documentaire sur la communauté freeride en Iran, réalisé par Jules Guarneri et produit par Arnaud Cottet.

En février 2015, sous l’emblème du projet WERIDEINIRAN, Arnaud Cottet, Greg Tuscher, Rolf Bissig et Benoit Goncerut partent retrouver leurs amis Sina et Reza pour un ski trip à travers le pays des Mollahs. En toute décontraction, sur fond quasi perpétuel de panoramas épiques à couper le souffle, la crew helvétique se laisse guider à la rencontre de nombreux représentants iraniens de leurs passions extrêmes, exerçant leur sport sans aucun compromis parmi les hauts reliefs d’un pays peuplé de contrastes.

Photographié par Ruedi Flück et filmé par Jules Guarneri, le voyage a donné lieu à la création d’un film de 10 minutes qui sera présenté pour la première fois dans le cadre itinérant du Freeride Film Festival, en novembre 2015: le 7 novembre à Innsbruck (AT), le 8 à Munich (DE), le 9 à Cracovie (POL), le 10 à Varsovie (POL), le 11 à Berlin (DE) et le 12 à Vienne (AT). Des soirées de présentation sont ensuite prévues à Genève le 18 novembre au sein de l’espace de coworking Voisins, puis à Schwytz le 20 novembre au 3 Sixty Shop. Des projections à Champéry ainsi qu’à Lausanne seront aussi agendées autour de la semaine du 13 au 21 novembre, alors restez en alerte et suivez la page facebook de nos dadashs!

Pour une autre perspective, et quelques magnifiques clichés de Ruedi, allez consulter l’article consacré à Salam Azizam sur Skipass.com!

Souvenez vous! Cela se passait il y a trois ans déjà, jour pour jour, le 7 octobre 2012, à deux semaines de l’assemblée constitutive qui devait officiellement marquer l’avènement de Cause, les producteurs Arnaud Cottet et Benoît Goncerut, aux côtés du trio de réalisateurs Nikola Sanz, Adrian Meredith et Frédéric Goncerut, entourés d’une radieuse pléiade de riders et skaters tous authentiques représentants de la légendaire association GCC-02, se tenaient pleins de fierté sur la scène de la Salle Paderewski du Casino de Montbenon à Lausanne pour la présentation de leur oeuvre collaborative définitive, le documentaire Time of my Life.

Souvenez vous… Et peut-être referez vous jaillir quelques traces de l’émotion saillante qui a saisi les cœurs et fait frémir les esprits d’un collectif en communion avec son public, au sein d’un auditoire bondé d’amour. Le staff du Montbenon n’avait jamais témoigné d’une telle affluence, et sous pression de la demande incontrôlable à l’entrée, menaçait même de l’annulation de la soirée. Rappelez vous ce moment de folie qui a tant marqué nos vies, l’excitation électrique dans l’air, le bain de foule, la chaleur humaine, à la réception de la première de ce film incarnant si bien toutes les valeurs chères à tous ses acteurs et créateurs.

Nous, on s’en souviendra à jamais de ce bonheur, de ce millier de visages émerveillés dans le noir, des acclamations générales, des applaudissements, des poignées de vigueur, des accolades rageuses, de la gratitude, des encouragements sincères, des apports de foi, des rires et des larmes partagés au sein si chaleureux d’une immense famille unie sous le tout-puissant signe de l’amitié.

Pour marquer l’anniversaire des 3 ans de la sortie du film et de cet évènement inoubliable, l’équipe de production de Time of my Life a tout simplement choisi de vous offrir sa création une bonne fois pour toutes. Le documentaire est ainsi désormais librement disponible au visionnement en ligne et au téléchargement. L’occasion de revivre ces moments forts, de refaire ces voyages, d’accompagner à nouveau ces acharnés de l’extrême à la poursuite insensée de leurs folles passions en pleine compréhension et en absolue sympathie.

Merci à eux, merci à vous, merci à Karl L. forever – One Love: GCC-02.

Ils sont nombreux à sourire et se moquer… Ils feignent la curiosité, l’attention ou l’engouement pour ne pas se mettre en porte à faux avec mon enthousiasme. Comment pourrais-je leur en vouloir… L’histoire est trop belle, l’histoire est trop longue.

Quand je la raconte, je ne sais pas où m’arrêter… En fait je ne sais pas non plus où commencer. Plus d’une décennie me séparent de son origine. Alors oui, sans doute, j’enjolive, je souligne, j’emphase et profite de mon amnésie sélective pour en faire des tonnes. Mais là aussi… Comment pourrais-je m’en vouloir ?

S’il m’est si difficile d’en définir objectivement les contours, c’est parce que je ne suis pas sûr de bien comprendre moi-même quel est le véritable sujet de cette passion que je n’ai jamais eu besoin de nourrir. Une de celle qui ne vous dévore pas mais au contraire vous rend meilleur… Simplement passionné.

Les “lives” délivrait l’énergie… Un concert me chargeait les batteries pour six mois de communication certes maladroite et amateur, mais volontaire et inconditionnelle. Les albums n’étaient au final rien de plus que les médias les plus adéquats pour diffuser le tout. Les moyens de propager ce qui, me concernant, a pu se rapprocher d’une drogue. Concrètement, je crois que tout ça, toute cette histoire, tout ce méli-mélo sentimental, démarre seulement parce qu’une fois, on m’a pris pour autre chose que l’étiquette que je m’étais collée moi-même.

Comme si tout d’un coup, on me fit comprendre que tout était possible. On m’a donné le courage, les armes, le désir…

Animé des intentions les plus saines, tu te retrouves alors enfin dans l’action de ta propre vie. Là où aucune question ne te ramènera sur terre. Tu oses, tu essaies, tu tentes pour finalement comprendre que toi aussi tu as le droit d’entreprendre, de créer, de construire… et enfin tu découvres… ahuri… que tu te fais confiance.

Exprimer mes émotions n’a jamais été mon fort… J’aurais aimé avoir cette facilité dans la douleur comme dans la joie. Néanmoins, cette histoire, que j’évoque encore aujourd’hui et que je dois reconnaitre comme faisant partie intégrante de mon développement personnel, aura été et est toujours un précieux exercice.

Le sujet après lequel je cours ne se cache-t-il pas ici ?

Une passion vécue parce qu’elle arrache de mes entrailles ces sentiments que je ne saurai dévoiler à la lumière du jour.

Merci à Correne Wilkie, Merci à The Cat Empire !

The Cat Empire (AUS)
– Salle des fêtes de Thônex –
06.10.2015 – 20:00

http://thecatempire.com/

Texte: J. Saugy
Photo: J. Saugy